J’ai vécu dans une communauté non violente et autonomiste (vive le Larzac!) et je suis fille d’agriculteur. Il a été facile pour moi d’entamer une décroissance vers une sobriété heureuse il y a maintenant plus de 10 ans. On peut dire que « je suis tombée dedans quand j’étais petite » (dixit Obélix). Dedans quoi ? Le collectif et la lutte contre le néolibéralisme (le capitalisme, la consommation de masse, la gabegie, …ect.)

J’agis dans mon quotidien et sur mon territoire proche pour ne pas participer à cette débâcle. Je ne descends pas dans la rue pour manifester, mais je suis une militante du quotidien et dans mon périmètre d’actions je fais ma part.

Malheureusement cela ne m’empêche pas de tomber dans une profonde angoisse et tristesse, et il y a des jours plus durs que d’autres. Quand les douleurs du monde m’atteignent plus que de nécessaire (hyper-responsabilité !😩) et que je broie du noir en ne trouvant plus de sens à tout cela, comme étouffée dans une impasse, j’ai plusieurs stratégies pour retrouver du goût et de l’espoir.

L’une de ces stratégies est d’être en relation ! Cela parait tout bête et très évident, mais quand plus rien ne va, se raccrocher à des « péninsules de certitudes » est une attitude salvatrice (C’est Monsieur Edgar Morin qui le dit ! C’est imparable !). Donc je disais que, quand je discute avec d’autres personnes, je me remplie de joie (euh, c’est peut être ça l’essentiel du genre humain, nous sommes des êtres de relations … j’enfonce des portes ouvertes !😅).

  • Nous étions seuls sur le lopin de terre où nous habitons, alors nous avons créé un éco-lieu et aujourd’hui nous sommes 3 familles ! Il y a de l’entraide, de l’écoute, de la solidarité, et donc de l’espoir !
  • J’ai changé de métier (formatrice, coache et facilitatrice en intelligence collective) et j’ai fait de l’accompagnement des collectifs mon principal geste professionnel. Le groupe me vitalise, la diversité est d’une telle richesse qu’elle me nourrit abondamment.
  • J’ai organisé ma vie pour travailler deux à trois jours par semaine pour avoir du temps pour me connecter au monde vivant autour de moi et aller à la rencontre de tous ceux que je ne connais pas encore ! (Là aussi il y a de l’abondance!)

On peut le voir j’ai mis en place les conditions favorables pour créer de la relation, de la relation, de la relation !

Je vais un cran plus loin aujourd’hui.

Je souhaite ouvrir des espaces-temps de parole et d’écoute pour tous ceux qui souhaitent parler et écouter autour de thématiques liées à « l’éco-anxiété » (il me faudrait définir ce concept pour plus de clarté!)

Aussi, voici mon offre : (et c’est vraiment une offre parce qu’elle est gratuite)

Quelle que soit votre situation et votre état émotionnel si vous avez besoin/envie de parler à quelqu’un de votre “éco-anxiété” n’hésitez pas à me contacter et nous conviendrons d’un créneau horaire. Cela peut être ici dans mon éco-lieu, par visio, par téléphone (ou toutes autres modalités à imaginer).

Il s’agit d’une heure gratuite durant laquelle nous papotons à deux ou en petit groupe autour de sujets comme #criseclimatique, #sobriétéénergétique, #écoanxiété, …

Parce que j’ai envie de croire qu’un autre monde est possible et que nous pouvons nous entraider, moi ce que je peux faire, c’est donner de mon temps et ouvrir mes oreilles (et mon coeur !).

Quelle que soit votre situation et votre état émotionnel si vous avez besoin/envie de parler à quelqu’un de votre “éco-anxiété” n’hésitez pas à vous inscrire pour un crénau de 1h à la Caravane à Palabres.

Pour s’inscrire contactez moi !

@bientôt

#ecoanxiété #solidarite #vivant