Notre foyer est composé de Fannie, Florian, Esmée (4 ans) et Jacob (1 ans et demi)

Florian

Florian est le touche à tout du groupe, celui qui voit grand, qui veut tout faire par lui même (comme son fils Jacob en plein dans l’âge du « tout seul ! »), le manuel qui à parfois les yeux plus gros que le ventre dans ses projets mais qui va au bout de ses convictions.

“Ces dernières années, les enjeux écologiques m’ont fait progressivement ressentir un besoin de retour à la terre et à des choses plus saines. L’agriculture ayant fait partie de mon environnement pendant l’enfance et l’adolescence, ce milieu n’a jamais cessé de m’attirer et il me semble naturel d’y revenir. C’est donc au métier de houblonnier que je me forme actuellement.
Aujourd’hui, je souhaite travailler au coeur de la nature, au contact des éléments, et appliquer dans mon quotidien mes convictions profondes. Mon objectif est d’utiliser les techniques de l’agroécologie permettant de s’adapter au dérèglement climatique.”

Fannie

Fannie est la remuante de la bande, celle qui aime être en lien et a besoin de mouvement. Même si elles ne servent pas, les roues sous sa maison lui donne un sentiment de liberté.

“Après des études de journalisme ponctuées de voyages à la découverte des différentes facettes de l’humain, j’ai décidé de poser mes valises à Lyon quelques temps, puis la vie m’a amené à Voiron où nous avons créé notre famille. En parallèle de mes expériences de théâtre, suite à des études de psychologie, j’ai voulu mettre en lien la créativité, le théâtre et l’expression de soi au service des personnes me permettant d’allier mes compétences, expériences, aspirations et croyances profondes.
Les premiers temps à la campagne ont été difficiles. Le fourmillement de la ville, la culture et le lien me manquait. Je sentais que la vie dans la maison que nous louions alors, isolée, ne me convenait pas. J’ai très vite réalisé que ces liens, cette vie riche et nourrissante pouvait se créer partout et j’ai rapidement eu la volonté de m’inscrire dans un lieu de vie partagé d’une manière ou d’une autre.
J’ai trouvé à la Grattonière cette manière d’être ensemble qui me convient, où la liberté de se sentir chez soi sur son espace de terrain côtoie la chaleur de sentir des présences humaines (et animales !!), de s’entraider quand c’est nécessaire, de partager la gestion d’un poulailler, d’hiberner l’hiver et de ressortir se retrouver dans les lieux partagés quand le printemps revient. Malgré l’envie de se relier et les convictions qu’on avance mieux ensemble, nos habitudes culturelles nous amènent plutôt à rester dans notre foyer. Vivre à plusieurs sur un même terrain pousse à cette ouverture, cette possibilité. Ca me met en joie de réaliser que mes enfants ont démarré leur vie dans cet univers, que c’est la norme pour eux.”

 

Choix de vie

Le projet de tiny house est né de deux désirs combinés : Fannie souhaitait expérimenter le minimalisme, vivre dans un petit espace avec peu d’objets, s’entourer de matériaux sains, avoir la sensation d’une nature présente, palpable et s’inscrire dans du long terme mais avec l’idée de mouvement, de déplacement possible. Florian souhaitait construire une maison de ses mains, depuis très longtemps, s’ancrer quelque part, y créer son lieu de vie.
Nous avons commencé à envisager l’habitat en tiny house en tant que couple sans enfant. Notre loyer était élevé pour une maison bien trop grande pour nous deux et nous souhaitions intensément vivre dans un lieu qui serait le notre et que nous pourrions autofinancer et autoconstruire dans un délai assez court. Lorsque la première grossesse est arrivée, notre entourage nous a dit, d’une même voix : « Vous allez donc abandonner votre projet tiny ? ». Ce n’était pas vraiment une question… C’était une évidence. Pourtant, cette nouvelle aventure qui démarrait avec l’arrivée d’Esmée était au contraire une raison forte de nous lancer dans ce projet ! Il n’était pas envisageable pour nous de garder cet objectif comme une vague ébauche, de ne pas expérimenter ce mode de vie qui nous appelait, bien que nous n’ayons pas idée de ce dans quoi nous nous lancions !

Nous avons eu la chance de rencontrer Claire et Patrice à quelques mois de la fin du chantier de construction : notre tiny trouvait chaussure à son pied, terrain sous ses roues, foret à sa fenêtre !

Nous avions mis du temps à rêver de la vie en tiny mais une fois la décision prise, les évènements se sont déroulés avec fluidité, particulièrement pour l’accueil de notre petite maison sur le terrain, point qui est souvent le talon d’Achille des projets d’installation de tiny. Evidemment, il y a eu des retards de chantier, des déconvenues lors des travaux, des difficultés liés à toutes les contraintes de poids et de taille, puis, au cours de la vie en tiny, des agencements nécessaires, des adaptations et des réflexions sur l’optimisation du moindre recoin de la maison. C’est un espace vivant, dont on s’occupe comme un membre de la famille, qui nécessite une attention permanente par rapport aux mouvements de sol, à l’humidité, à l’étanchéité, aux températures changeantes.

Passer du projet idéalisé à l’expérience permet de mettre ses aspirations et désirs face à une réalité. Parfois, il est nécessaire de se rappeler pourquoi on s’est engagé dans cette direction. Le questionnement est permanent. Ce qui est formidable, c’est de réaliser qu’il y a toujours des aménagements envisageables à la lumière des nouveaux enjeux et que le champ des possibles, paradoxalement, est large.

Projets

L’arrivée de Jacob nous a amené à repousser les limites de la vie en tiny.

Nous avons ajouté une deuxième tiny reliée à la première. Ca avait du sens pour nous cette équation : Nouvel habitant, nouvelle pièce. La maison s’est agrandie en même temps que la famille !

Les projets évoluent au fil du temps…

Nourris de l’expérience de Claire et Patrice, ouvrant leur espace vers l’extérieur, transformant un lieu de vie en un lieu d’échange et de partage à leur manière et faisant profiter de l’énergie et des ressources du lieu à d’autres, nous avons à cœur aujourd’hui de poursuivre nos tâtonnements autour de l’habitat avec un futur projet de rénovation d’une ferme dauphinoise pour ouvrir ce lieu vers l’extérieur et le faire vivre, à notre façon.

Quels que soient les projets et l’espace dont nous disposeront dans les prochaines années, la vie en tiny nous a permis d’expérimenter nos réels besoins, de savoir exactement quelle pièce nous manque, de quelle taille et pourquoi, de confronter nos convictions avec les besoins et limites de chacun des membres de la famille.

Pour en savoir plus :

http://www.less-space-more-life.com/

Autres membres du collectif :

à venir Gwenaëlle et ses trois enfants.

Patrice et Claire

Patrice et Claire sont les heureux propriétaires du terrain et les fondateurs du projet En couple et à la manoeuvre d’une famille de 4 enfants Patrice et moi sommes à l’aube d’un changement de vie ! Bien décidés à transformer notre maison familiale en oasis ressources nous croyons en un monde où l’être humain, au […]

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Qui je suis ? Je suis Claire Huan, je suis une femme de 43 ans. J’habite dans l’Isère à Voiron. Mais avant cela et pour commencer du commencement … Naissance et communauté : vivante ! (1979) Je vu le jour dans la communauté de l’Arche de Lanza Del Vasto. Une communauté que mes parents avaient […]

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